J’avais déjà laissé entendre que je travaillais dans une start-up. Et cela fait maintenant plusieurs mois que je participe à cette aventure avec une équipe de talent. Ce blog est pour moi un lieu de réflexion et de partage et j’aimerais de tout cœur pouvoir vous en dire plus sur notre projet, notre vision, comment nous allons changer le monde. « Change the world! », expression propre à tout entrepreneur et particulièrement vrai dans notre cas. Mais malheureusement nous sommes encore en mode « stealth », donc pas encore beaucoup de choses à vous dire, mais ca va venir ;). Notre levée de fond nous permet aujourd’hui de consolider notre R&D (dont je fais partie), et je vous invite à jeter un œil aux deux offres suivantes et à en faire profiter votre entourage.
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Les activités que j’exerce transparaissent déjà dans ce blog depuis quelques semaines et cette démarche a vocation à s’accentuer dans les mois à venir. En route vers le prochain web…
Donnéée, Dooonnéééé moi … *Pardon*
Je disais donc les données c’est bien, les données structurées c’est mieux. L’un des synonymes du « web sémantique » est le « web des données », un web composé d’objets, plutôt que de pages hypertext. La différence principale entre le web 1 & 2 et le web 3 qui se dessine tranquillement est justement la nature de ces données. Alors comment manipuler ces données structurées à grande échelle ? Quel impacte sur les technologies actuelles ? Pourquoi est-ce un changement en profondeur ? Un début de réponse…
Mais revenons au 2.0. Il est trivial de dire que les technologies permettant de produire les pages hypertext du web d’aujourd’hui sont majoritairement opensource. La combinaison la plus connue étant LAMP, j’en parlais déjà dans mon article hardware 2.0.
Apache: Le logiciel qui vous fournit vos pages webs
MySQL: La base de données relationnelle qui contient les informations du site
PHP: Le langage de programmation qui va générer ces pages hypertext
Si la troisième version du web est une révolution donnant plus d’importance aux données, c’est là que se trouvera le nerf de la guerre: dans la base de données. Le web sémantique utilise un format de fichier spécifique pour stocker ses données: le bien connu (ou pas) RDF et il faut dire que ces fichiers sont difficilement stockable/interrogeables dans une base de donnée traditionnelle comme MySQL. Le web sémantique a donc fait face à une nouvelle problématique (encore) qui est d’ordre purement technique: « Quelle base de données pour le web sémantique ? ». Et si le web sémantique a de l’avenir, la société qui mettra en place LA solution de base de données sémantique a un bel avenir devant elle. Jetez un oeil à Oracle, DB2 (IBM) ou le récent rachat de MySQL pour vous en convaincre.
Je suis un lecteur fidèle de Read/Write Web
comme les 215.000 abonnés de leur flux RSS. C’est pour moi le meilleur site d’information sur les technologies et les tendances du web. Leurs billets sont longs, denses et sont souvent lieux de réflexion et de débats. S’ils ne publiaient pas 10 billets par jour, j’aurais sûrement entrepris l’importation et la traduction de leur contenu ici en France. Le positionnement est différent de celui de Techcrunch, qui s’oriente plutôt sur l’information des sociétés et des produits.
L’information non structurée va se transformer en données structurées, préparant la voix à un web plus intelligent. Les sites webs deviennent des web service. 90% de l’activité de Twitter passe par son API. Certains vont même plus loin dans cette attitude « web service ».
Développement du web sémantique (W3C, GGG) (ex: DbPedia)
Applications sémantiques. Qui peuvent être différentes de la vision du W3C, il faut que je fasse un article la dessus. (ex: OpenCalais)
L’ouverture des réseaux sociaux. Un sujet qui pourrait d’ailleurs croiser la route du web sémantique, puisqu’il s’agit de portabilité des données.