Etait organisé à la cantine mercredi dernier une rencontre avec le W3C. Pour rappel (m’en voulez pas) le W3C est un consortium fondé en 1994 ayant pour but de standardiser les technologies web. Les membres de ce consortium, pour certains depuis plus de 15 ans, travaillent à améliorer le web que nous connaissons aujourd’hui, ou plus exactement à bâtir le web de demain.

Il est plutôt exceptionnel de voir le W3C présenter ses travaux en dehors d’un cadre universitaire, mais à période exceptionnelle, mesures exceptionnelles. 2009 avait été déjà très chaud en terme d’effervescence technologique, 2010 le sera encore plus. En cette période d’innovation, il était capital de mettre en avant les outils proposés par le W3C pour répondre aux problématiques de demain: c’était la nature de la présentation de mercredi. Du SVG pour créer des applications riches, des interfaces pour commander toutes les fonctionnalités de votre téléphone, un standard pour les applications mobiles, il y a beaucoup à faire. Et vous savez quoi ? Vous pouvez vous, oui vous, oui toi la bas, aider le W3C en créant des tests permettant de valider les implémentations de telle ou telle spécification (un exemple de test). Si vous voulez en savoir plus, contactez Marie-Claire Forgue (@marieforgue) !

Même si ils ont promis de refaire ça prochainement (avec du web sémantique dedans ?!), quelques twitters à suivre en attendant:

• Marie-Claire Forgue, directrice de la comm Europe, @marieforgue
• Philippe Le Hégaret, directeur du domaine interaction, @plhw3org
• François Daoust, expert Mobile Web Initiative, @tidoust
• Dominique Hazael-Massieux, responsable de la Mobile Web Initiative, et en charge du groupe de travail sur les Device APIs, @dontcallmedom
• Daniel Glazman, responsable du group de travail sur les CSS, @glazou
• Robin Berjon, responsable du groupe de travail sur les Device APIs, @robinberjon

Gordon Brown, premier ministre Anglais, a annoncé la semaine dernière une subvention de £30 million à destination de l’institut web science anglais. J’ai traduit pour vous une partie de ce dicsours, des propos complètement inimaginables dans notre beau pays:

La transformation majeure que nous allons voir dans la décennie à venir est la naissance d’un web d’une nouvelle génération, qui est souvent appelé web sémantique ou web des données. Ce web de nouvelle génération est un concept simple, mais je crois qu’il a le potentiel de devenir aussi révolutionnaire, aussi disruptif pour les business existants et les organisations, que le web l’a été. En nous déplaçant d’un web de documents vers un web de données et nous nous donnons la possibilité de franchir les obstacles que nous connaissons actuellement et ainsi obtenir de meilleures réponses à nos requêtes de données et d’information. Cela changera fondamentalement la manière dont nous conduisons nos business avec de nouvelles entreprises qui ne passerons plus par les canaux classiques des médias et des organisations, de nouvelles entreprises qui seront issues et tireront bénéfice de la circulation libre des données.

Etant étudiant à Oxord l’année ou cette discipline a vu le jour, j’ai été amené à lire nombre des documents produit par la Web Science Research Initiative, et il est très clair que financer les travaux d’une telle organisation se résume à financer les technologies et les concepts du web des données. Je suis personnellement très attaché à ce concept de science du web et cette annonce est définitivement une nouvelle majeure dans le domaine.

By the way, si le sujet vous intéresse je vous invite à suivre le pearltree UK Web Science.

Une expérience qui j’espère vous plaira, je viens de lancer un nouveau blogue: LE TEKOS. Le concept est un blogue technique aux billets quotidiens qui vous entrainera dans la vie d’un développeur mexicain travaillant chez pearltrees 🙂 Pour ceux qui lisent ce blogue depuis longtemps, vous y retrouverez encore plus de franc parlé et encore plus de fautes d’orthographes: du bonheur quoi.

Pourquoi un deuxième blogue ? Car j’avais envie de parler un peu technique, de partager mes retours d’expérience sur les technos sur lesquelles je travaille tous les jours.  Je pense qu’il ne faut pas mélanger les billets de fond, qui me prennent quand même pas mal de temps, et les anecdotes techniques qui seront publiées quotidiennement. Du coup j’en profite pour créer le personnage du TEKOS: un codeur avec un sombrero, qui fout de la cendre plein son clavier, et effectue les refactoring à la hache. Un exemple de billet ? « Les namespace en Javascript… Quand mozilla te casse les noix« .

D’ailleurs est-ce que vous connaissez d’autres TEKOS qui envoient du fat code dans un blogue ? 🙂