L’internet fait des bulles, film référence sur l’histoire de l’internet français, publie en se moment ses 60 heures de rush. Du grand spectacle ! Le lay revient sur la stratégie de Messier et LLM ajuste sur son nez ses lunettes Google.
Voici une petite vidéo qui se passe de commentaire, mon dieu c’est la guerre !

J’ai eu la chance de redécouvrir blueKiwi mardi dernier en conférence à l’ESCP. Pourquoi la chance ? Car c’est peut être la solution de services 2.0 la moins médiatique du web. Ceci s’explique par le fait que blueKiwi offre une solution 2.0 aux entreprises et non aux internautes. Si le web 2.0 est maintenant quelque chose de commun, l’entreprise 2.0 n’en est qu’à ses tout débuts. Les vielles structures pyramidales de nos grandes entreprises ont du mal à faire remonter les informations, ils n’ont donc peut être pas entendu parler du web social. Et c’est justement ce que fait blueKiwi avec son « Enterprise Social Software », connecting people et remontée d’information. Dans Steel, la dernière version de la solution sorti il y a quelques jours, blueKiwi implémente les dernières tendances sociales du web à la sauce Facebook, LinkedIn, Google ou Technorati. Carlos Diaz comparait l’information contenu dans une entreprise à un Iceberg, seule la partie immergée est visible car il n’existe pas de processus pour faire remonter des informations du type « machine à café », qui pourtant peuvent être critiques pour l’entreprise. Même si blueKiwi ne veut pas le reconnaître, ils font actuellement un gros travail d’évangélisation, ou en tout cas ils aident les entreprises qui veulent sauter le pas. Des entreprises qui comprennent l’intérêt des outils participatifs, des réseaux sociaux et de l’intelligence collective. A quand le web sémantique pour lier toutes les ressources de l’entreprise?

Nova Spivack, le CEO de Twine, vient de publier sur son site un powerpoint présentant le web sémantique. Cette présentation (en anglais) est très intéressante dans la mesure ou il explique les enjeux du web sémantique et sa place dans l’histoire du web. Là ou je suis moins d’accord avec lui, optimisme oblige, est sa localisation temporelle (ça se dit?) du web intelligent, qu’il place en 2020. Pour moi le « semantic search » et le « reasoning » ne sont actuellement pas au gout du jour car il n’existe pas, ou très peu, de données sémantisées. Mais des sociétés comme Twine ou dbpedia vont justement permettre de créer les premières bases de données sémantiques grâce auxquelles il sera possible de développer les outils de recherche de demain. Une recherche au delà des mots clés:

Pour revenir à une question que se pose Nova dans sa présentation. Qui va créer les ontologies du web sémantique ?
Pour moi les portails verticaux, tous les jours plus nombreux, ont un rôle à jouer.