Ouvert ou vert ? (craquage 2.0)

posted on novembre 7th, 2007 ·

Comment peut on devenir vert quand Google fait une annonce ? Pourtant Google c’est les gentils, « Don’t be evil » qui disait ! Et là, qu’est ce qu’on apprend, que Google est en réalité un gros méchant qui veut faire du mal à notre super Facebook. Pourtant Facebook c’est super bien, tu peux faire trop de trucs super coool que tu peux même pas faire ailleurs… Tu peux discuter… Tu peux envoyer des photos… Tu peux envoyer des messages à tes copains… Et… Heuu… Tu peux… ENFIN CHANGER DE RESEAU SOCIAL !! (pardon c’est sorti tout seul).

Vous voulez savoir ce qu’ils se sont dit chez Google il y a 1 an quand ils ont vu la progression de Facebook et sa stratégie propriétaire à deux francs?

« Non mais sans blague, au bout d’un moment faut peut être arrêter les conneries ».

Ouai chez Google ils parlent français en réunion, c’est pour se donner un style. Nous aussi on fait ça en France, de temps en temps on calle des mots en anglais (vous en connaissez, moi aussi 😉 Bref, cette phrase que j’ai enregistré chez Google l’an dernier est le point de départ d’une stratégie que je me permets de retracer avec vous:

  1. « Non mais sans blague, au bout d’un moment faut peut être arrêter les conneries »
  2. Deuxième étape: OpenSocial. Avec ce service Google prépare l’ouverture des APIs. Ce qui suit logiquement l’ouverture de l’authentification (OpenID) et l’ouverture du Social Graph (FOAF). La standardisation du web continue mais cette fois sans le W3C. Ce qui est logique puisqu’il s’agit d’une API et non d’une technologie. Par contre si Google utilisait RDF pour le transfert de données, ca serait pas plus mal.
  3. L’étape la plus drôle. Facebook refuse l’offre OpenSocial de Google car Facebook fait preuve d’aucune innovation technologique et ne comprend pas les enjeux de l’ouverture. Voir mon post ici, je vous invite à le relire. D’ailleurs quand j’ai écrit cet article, il y a seulement 1 moi, je suis passé un peu pour un idiot (pour un gros con?) ici.
  4. Google n’a absolument pas peur de Facebook et construit donc son produit OpenSocial sans lui. Il sait grâce à son portail Orkut que le web social est avant tout communautaire et vertical (Son site Orkut est 70% Brésilien). De plus l’ouverture des APIs c’est la fuite des utilisateurs vers des portails plus verticaux, plus spécialisés.
  5. Dernier épisode: Google voit que Microsoft cherche à rentrer au capital de Facebook et fait monter les prix en rentrant dans la négociation mais sans aucune intention de débourser un centime. D’ou cette sur-évaluation à 15 Milliards. Je ne vais pas me moquer de Microsoft, ca ne servirait à rien, d’autres le font beaucoup mieux que moi.
  6. Allez, une hypothèse rigolote: Dans 5 ans, 200 réseaux sociaux sont inscrit dans le programme OpenSocial et Facebook se vide de ses utilisateurs. Ca serait ballot.

Google c’est des mecs à la cool, mais faut pas pousser mémé dans les orties.

En ce qui concerne Android, y’a-t-il un point commun avec OpenSocial ? Bah Aucun.
Ca serait comme comparer dans l’industrie de l’automobile la fabrication du moteur et la vente en agence. Je pousse peut être un peu, mais en gros c’est ça. Le web mobile fait partie intégrante du web 3.0, comment les opérateurs et les fabriquants de téléphone vont-ils s’adapter, je ne connais pas assez ce marché. Google est arrivé après la révolution des systèmes d’exploitation (naissance de windobe) et actuellement se positionne bien pour ne pas rater la révolution des OS mobiles. Ce que je vous accorde c’est que ces deux services sont « ouverts ». Mais bon, au jour d’aujourd’hui l’ouverture n’est clairement pas du domaine de l’innovation. Les linuxiens étaient vraiment des précurseurs! Mince, c’est mon côté Geek qui ressort…

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iPhone à gagner avec wikio

posted on novembre 7th, 2007 ·

On sait jamais 😉

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Démystification #2: L’accessibilité

posted on novembre 2nd, 2007 ·

On confond souvent accessibilité et ergonomie. Voici donc ce qu’est vraiment l’accessibilité.
Définition wikipedia:

L’accessibilité désigne le caractère possible de la liberté de déplacement dans l’espace, d’utilisation d’outils, et de compréhension. À ne pas confondre avec l’ergonomie. Un des principaux aspects de l’accessibilité est spécifique aux handicaps, mais d’autres aspects existent.

L’accessibilité sur le web est très bien définie sur OpenWeb:

Le document électronique a l’avantage par rapport aux autres formats de documents d’être manipulable pour, notamment, s’adapter aux handicaps des utilisateurs. Pour les handicapés, l’accès à Internet (et plus généralement à l’outil informatique) est un formidable vecteur d’intégration dans la société, que ce soit pour les actes quotidiens (s’informer, communiquer, acheter, etc) ou pour le travail (lecture, écriture et télétravail).

L’utilisation des standards du Web pour construire un site offre un bénéfice connexe de première importance : le résultat sera plus facilement accessible aux personnes handicapées (cécité complète, partielle, daltonisme, handicap moteur ou cognitif) en étant compatible avec les aides techniques (plage Braille, lecteur vocal, navigation sans souris, etc.).

Je vous conseil particulièrement l’interview de Pierre Guillou, responsable de la cellule accessibilité de l’association Braillenet. Face à ces différents handicaps, et depuis le début, le W3C a intégré dans ses travaux le concept d’accessibilité. La partie la plus visible de ces travaux est l’initiative pour l’accessibilité , qui a produit une spécification sur le contenu Web, la WCAG. Tim Berners-Lee, inventeur du Web et fondateur du W3C, déclare lui-même dans son livre Weaving the Web :

A travers tout notre travail sur les langages Hypertexte, graphiques et multimédia, on retrouve notre préoccupation d’un accès pour tous à l’information indépendamment de la culture, du langage et du handicap. La WAI conçoit des protocoles et des logiciels qui rendent le Web accessible aux personnes atteintes de handicaps auditifs, physiques, cognitifs ou neurologiques. (…) L’essentiel de cet effort là n’est effectif que si les concepteurs Web prennent en compte l’accessibilité dans le cadre de leur travail. Les communautés techniques et handicapées ont travaillé ensemble pour produire un ensemble de recommandations sur les étapes à suivre les plus efficaces et les plus pratiques. Il s’agit là d’une lecture recommandée aux webmestres.

(Cette traduction est issue de cette présentation).
Vous l’avez compris, l’accessibilité est avant tout un problème technique, alors voici comment rendre un site internet accessible en 30 jours.

Au jour d’aujourd’hui les acteurs majeurs de l’UGC (User Generated Content) ont un rôle à jouer. Mon blog comme beaucoup d’autre blogs n’est pas assessible car WordPress génère des pages non accessibles. Mais ce constat vaut aussi pour Blogger, Youtube, MySpace, Facebook, etc. Avant de réfléchir à des interfaces toujours plus riches (effets en flash & mondes virtuels) nous ferions mieux d’abord de rendre accessible nos simple pages web. Il existe d’ailleurs des technologies pour remplacer Flash: SVG et SMIL, mais pour l’instant aucun navigateur ne les implémente à 100%.
Comment faire pour que les mentalités changent ? Difficile à dire dans un pays ou les stations de métro ne sont pas accessibles.

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