Wolfram : je craque

posted on mars 11th, 2009 ·

wolframJe m’étais promis de ne pas faire d’article sur Wolfram avant sa sortie mais je craque, il faut que je vous dise la vérité: Wolfram, c’est moi !
Plus sérieusement, je viens de recevoir un mail d’un ami avocat qui me pointe un article de 20 minutes sur le sujet. C’est un peu comme le chauffeur de Taxis qui se met à jouer en bourse (désolé Jérém pour la comparaison), c’est un peu n’importe quoi. Ceci dit l’article de 20 minutes est très bien.

Bref, Wolfram est un gros coup de buzz autour d’un produit fermé et relayé par notre ami Spivack, le king du web sémantique, qui comme à son habitude, mobilise les foules autour de ses projets et visions technologiques.

J’ai quand même déjà émis une opinion sur le sujet. En anglais, sorry:

I totally agree when you say that Wolfram is more a DBPedia killer than a Google Killer. Wolfram might be good to retrieve static well-know data such as:
– How old is Barak Obama?
– What is the capital of Venezuela ?
– Where is my car ?
Very useful information. But is it enough to say that Wolfram is a disruptive search engine?

I don’t think so. I think that Wolfram is taking the worst approach possible and it nearly makes it dangerous.

Through its one page result list, Google’s algorithm already decides what the web is. What is the right information concerning the few key words you typed. Google already decides what the truth is. Even if you think you have the choice in the 1 million results returned, finally you will never digg into. You will be stuck into the first 3 or 5 results.

So what is Wolfram? Wolfram is a one result Google. Does it sound better? I don’t think so.

How does Wolfram handle the following questions:
– What is the best movie of the week?
– Is Irak war legal?
– What is the best search engine?

I’m a semantic web guy. But I truly believe in differences, in various points of views. And I definitely trust my friend’s opinion to decide which film I should watch…

That is why we have launched last week the first community of web editors. Users are organizing their own web, they guide their friends & readers through the web, and they let themselves be guided through the web.
We deeply believe there is no truth concerning any topic. There are just points of views. For instance, here is my french map of the semantic web. It gives 3 ways to discover the semantic web. And as you know there are plenty of ways to describe the SW (through LOD, W3C technologies or even web history).

But my point was not to talk about pearltrees. The point is there is no final truth, and giving only one is dangerous.

Bref, je suis pas vraiment emballé…

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Pearltrees est ouvert!

posted on mars 7th, 2009 ·

L’ouverture du blog avait annoncé la couleur. C’est maintenant chose faite, pearltrees.com vient d’ouvrir pour la joie des plus grands et des plus petits.  J’avais déjà un peu parlé de ce que nous faisions techniquement, il est temps pour une présentation plus classique.

Pearltrees n’est pas un site web comme les autres. Ce n’est pas un réseau social de niche pour philatélistes. Ce n’est pas un moteur de recherche cool. Ce n’est pas une startup de San Francisco. Nous n’avons pas démarré dans un garage du XIème arrondissement.

Alors pourquoi être si différent? Car nous n’appartenons pas au web 2.0, nous appartenons à un nouveau web, un nouveau web que nous allons façonner ensemble, un nouveau web que nous allons éditer.

D’une manière générale, à quoi cela vous servirait-il d’éditer votre web ?
La réponse de Patrice:

1- A organiser la carte de votre Web. Enregistrez, déplacez, éditez, retrouvez les contenus intéressants que vous croisez lors de vos navigations quotidiennes. A conditions que vous vous en occupiez, c’est-à-dire que vous les éditiez vous-même, les cartes permettent de disposer de bien plus de contenus, de manière bien plus puissante et naturelle que les favoris. C’est que le format cartographique est plus adapté à l’organisation de donnée que la liste, même taggée. Dans une ville, on se repère à l’aide d’un plan, non d’un annuaire, fut-il très bien fait !

2- A guider vos amis ou vos lecteurs. Faire découvrir des parties du Web que vous seul connaissez ? Préparer un voyage en Italie ? Relater un débat de blog à blog ? Relater l’évolution d’une loi et des mouvements qu’elle suscite sur le Web (qui a dit Hadopi ?) ? Donner un nouvel ordre de lecture et donc construire un nouveau sens au contenu que vous-même ou d’autres ont déjà créé. Voila précisément ce que signifie éditer !

3- A vous laisser guider. En lisant les cartes que d’autres ont créé pour vous, en suivant les intersections entre vos cartes et d’autres cartes, en vous laissant entrainer de centres d’intérêts en centres d’intérêts par ce que certains appellent joliment la sérendipité, vous découvrirez peut être un autre Web: un Web édité, organisé par des humains pour des humains…

Le cas Nicolas Cynober, à quoi cela me sert-il aujourd’hui ?
En faite pearltrees ne me sert pas du tout à ça. Non je déconne, mon utilisation de pearltrees est très largement inclue dans la définition de Patrice. Ce que je veux souligner c’est que derrière les concepts d’organisation de son web, de guider ses amis, et de se laisser guider, se matérialise en réalité un nombre très important de bénéfices utilisateurs. A ce jour nous n’avons pas encore listé toutes les utilisations de pearltrees, mais à titre d’idée j’aimerais partager avec vous l’utilisation que j’en ai depuis quelques mois.

Ces bénéfices sont pour moi aujourd’hui très clairs. Ils étaient moindres il y a 1 mois, quasi inexistant il y a 2 mois. Cela s’explique par l’amélioration du produit mais surtout par l’évolution de nos usages, la prise de conscience de l’utilité d’éditer les contenus dans nos vies de plus en plus numériques (nouveau média quand tu nous tiens 😉 ). Je suis d’ailleurs très heureux de voir de nouveaux utilisateurs de pearltrees, qui sont parfois un peu perdu, parfois moins. D’ailleurs les gamers et plus généralement les plus jeunes (15-20 ans) maitrisent l’outil à une vitesse impressionnante.

J’aurai donc plein de choses à vous raconter dans les mois à venir, et j’ai surtout hâte de découvrir quelles seront demain nos usages de pearltrees.

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XHTML 2 vs. HTML 5

posted on mars 2nd, 2009 ·

Cet article de Mike (traduction ici) m’a donné envie de réagir et d’avoir votre opinion. Même si l’industrie semble supporter un peu plus HTML 5, il n’est pas dit que cela soit le meilleur choix. En effet l’histoire montre que l’industrie a souvent essayé de manipuler voir contrôler le web à travers ses technologies.

Allez on met le mauvais esprit de côté, soyons pragmatique, le HTML 5 a ça pour lui: c’est jolie, c’est facile. Il y a quand même un point qui me chagrine, j’ai l’impression que le HTML 5 est une vision court terme, un espèce de bazar fonctionnel et technologique où l’on a rassemblé toutes les tendances du web d’aujourd’hui: des APIs, du stockage sur le client, des composants riches, etc…

Ce que j’aime bien avec le XHTML 2, c’est sa pureté:

Le XHTML 2 représente un grand bond en avant dont l’objectif est de créer une architecture qui assumera le rôle de langage hôte pour beaucoup d’autres technologies W3C existantes ou en cours de développement. Le XHTML 2 est basé exclusivement sur le langage XML, considérée par la plupart des gens comme la technologie qui permettra au Web d’atteindre son plein épanouissement.

Voila, on laisse encore sa chance à SMIL, SVG, XForm, et toutes les autres technologies du W3C basées sur XML. On sépare la page XHTML, un document relativement pur, des autres composants réalisant des opérations plus complexes, graphiques ou applicatives.

Et vous, vous êtes plutôt XHTML 2 ou HTML 5 ?
Ça c’est de la question ! 🙂

→ 13 CommentsCatégories: SMIL · SVG · W3C